Alors que se discute la possibilité d’élargir l’aide médicale à mourir aux mineurs, comme cela est déjà le cas aux Pays-Bas et en Belgique, l’équipe de soins palliatifs et l’Unité d’éthique clinique du Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine se préparent à cette éventualité.
Au Canada, on étudie donc la possibilité d’étendre l’accessibilité de l’aide médicale à mourir aux « mineurs matures », une catégorie de mineurs qui ont acquis la capacité de décider des soins qu’ils veulent recevoir, au même titre que les adultes. Il s’agit bien évidemment d’adolescents. « Mais tous les adolescents ne sont pas des mineurs matures », précise le pédiatre Marc-Antoine Marquis, spécialiste en soins palliatifs au CHU Sainte-Justine.