Comment savoir si un malade en phase terminale qui réclame l’euthanasie veut vraiment mourir ?
« Y a-t-il une oreille assez fine pour entendre le soupir des roses qui se fanent ? » Voilà, dit à la façon poétique d’un Arthur Schnitzler, écrivain de l’Autriche claire-obscure du début du siècle dernier, l’enjeu des débats sur la fin de vie et l’euthanasie. Familier des comités d’éthique, ancien membre de la commission Sicard sur le sujet, le philosophe Eric Fourneret tente d’être cette oreille-là dans un livre exigeant et profond : Sommes-nous libres de vouloir mourir ? (Albin Michel).