L’ASP30 compte une quarantaine de bénévoles qui accompagnent les malades dans le Gard.
D’abord, tordre le cou à une idé reçue, une peur aussi. Les soins palliatifs ne sont pas l’antichambre de la mort. « Nous, on accompagne la vie jusqu’à la fin de la vie. Avec respect. En cela, notre éthique est à l’opposé de l’euthanasie.
D’ailleurs, plus un patient entre tôt en soins palliatifs, plus il vit longtemps, et pour certains des annés même », précise d’entré Dominique Prat, présidente de l’Association des soins palliatifs du Gard (ASP30). Médecin au CHU, elle confie avoir découvert là, « la force du bénévolat et l’empathie qui manque parfois quand la médecine se fait plus technique qu’humaine ».
« On est une bouffé d’oxygène »
Les soins palliatifs apportent des soins de confort à des patients gravement atteints et pour des maladies chroniques ou évolutives quand il n’y a plus de solution curative. Mais ils ne se résument pas des traitements antidouleur, ils offrent aussi un accompagnement humain, chaleureux et précieux quand la vie est vulnérable. Une main tendue, un sourire, une écoute solidaire, des rires et des larmes en partage parfois. De la vie, quoi !
On est une bouffé d’oxygène pour le malade et sa famille.