Parce que la mort reste un sujet tabou, l’unité de soins palliatifs, installée au 4e étage du centre hospitalier de Douai fait peur. Aux malades, à leurs proches et même aux soignants. Une appréhension vite dissipée après une immersion dans ce service particulier.
«En général, les patients ne veulent pas venir ici, les soins palliatifs c’est synonyme de mort. » Le Dr Vanbesien, cheffe de l’Unité de soins palliatifs (USP), le sait : son service pâtit d’une triste réputation, celle d’un mouroir.