Hors unité dédiée, les équipes mobiles de soins palliatifs se heurtent aussi bien à des questions de financement qu’à des difficultés d’organisation au sein des services.
L’ « absence de recettes dégagées par l’activité de l’EMSP induit un manque de reconnaissance pour les professionnels qui la composent », car « le rythme de l’accompagnement n’est pas le rythme de la concurrence », résume Véronique Averous, médecin de l’EMSP au CHU de Bordeaux.
Le codage des soins, qui conditionne les financements, ne permet pas de prendre en compte les soins palliatifs autrement qu’en phase terminale.