Le lancement d’un manifeste en soutien au généraliste accusé d’euthanasie pour avoir donné du midazolam à des patients en fin de vie a provoqué de vives réactions. Faut-il ouvrir, ou non, le droit aux libéraux d’utiliser ce produit ? Comment prendre en charge la fin de vie à domicile dans les déserts médicaux ? Et plus globalement, quelle prise en charge pour les soins palliatifs à domicile ?
Si pour Jean-Paul Hamon, président de la Fédération des médecins de France, l’interdiction du midazolam pour les généralistes participe à la dégradation des conditions d’exercice, le Dr Olivier Mermet, président de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (Sfap) et médecin libéral, insiste sur la notion impérative d’équipe et de collégialité.