Je suis en soins palliatifs et j’ignore encore combien de jours, de semaines et de mois me seront accordés. Je vis le temps en aller-retours mais il s’arrête à la seconde que je respire encore. Plus de promenades, de loisirs, de cinéma, plus de projections dans le futur. C’est accepter la dégradation du corps, la grande fatigue, les douleurs… et accueillir comme un radieux soulagement les traitements qui aident à vivre… quand bien même.